mardi 25 octobre 2016

Français et surpoids : au-delà de l'humour, une réalité !


Un Français sur deux serait obèse ! Des chiffres dignent de ceux constatés Outre Atlantique pour nous faire peur, ici, au pays du jambon-beurre ? Non, la réalité constatée par une très sérieuse étude parut aujourd’hui.

Un habitant sur deux de la France ! Si, régulièrement, les médias évoquaient l’augmentation régulière du nombre d’homme et de femme obèse dans l’Hexagone, le chiffre fait aujourd’hui l’effet d’un coup de massue !
Ce chiffre émane du sérieux Bulletin épistémiologique hebdomadaire et fait déjà le buzz voire les gros titres de nombreux journaux télévisés ou journaux !

Au centre de cette étude, plus de 29 000 profils, tirés au sort en 2013, et tous situé(e)s dans une fourchette d’âge allant de 30 à 60 ans.
Les hommes sont plus touchés que les femmes puisque 41 % de ces premiers souffrent de surpoids et 15,8 % d’obésité alors que pour les femmes, les chiffres sont respectivement de l’ordre de 25,3 % et 15,6 % pour elles. Peu reluisant si l’on fait le point sur ces deux données : surpoids et obésité confondus, 56,8 % d’hommes et 40,9 % de femmes seraient en surcharge pondérale !

Autres conclusions de cette étude :
Une étude documentée et illustrée de cartes et histogrammes.
Ici, les inégalités régionales.

- les différences se retrouvent aussi au niveau géographique. Le Nord-Est de la France est à ce titre le secteur le plus concerné par l’obésité quand les Parisiens sont les moins atteints…

- l’aisance matérielle des personnes examinées entre en ligne compte. La richesse joue sur le poids, mieux vaut ne pas être trop pauvre !

Pour en savoir plus :

lundi 12 septembre 2016

" Cash Investigation " : Elyse Lucet enfonce le clou sur la malbouffe


Sûr que tout cela ne va pas plaire à nombre de membres du secteur de la grand distribution, des industries agroalimentaires et autres acheteurs de viandes de cheval dans le dos de la population (de moins en moins silencieuses, d'ailleurs) !
Au programme de Cash Investigation mardi 13 septembre 2016 à 20h55, un numéro spécial " malbouffe " comme Elyse Lucet en a le secret. Questions gênantes et images embarrassantes au programme.
Certains s'insurgerons que cela ressemble plus à de la télé poubelle, que c'est bien beau de tout dézinguer mais qu'en attendant, aucune alternative n'est propsée ! Aucune ? Vous en êtes sûr ???

mardi 30 août 2016

La revue WE DEMAIN N°15 en kiosque

Nous nous sommes procuré le nouveau numéro du trimestriel We Demain – 15e du nom - est arrivé en kiosque. Parmi les nombreux sujet de ce nouvel opus, voici ce qui peut vous intéresser sur l'alimentation.

 La croisade alimentaire des Albigeois : «  comment produire dans un rayon de 60 km de quoi nourrir les 50 000 habitants du chef-lieu du Tarn ? Pour soutenir cette gageure, la municipalité loue des parcelles à des maraîchers, soutient la vente directe et installe même des plates-bandes de fruits et légumes en plein centre-ville. »

Futur food : «  manger de la viande, du poisson, des œufs ou boire du lait sans exploiter le moindre animal : c’est ce que propose une nouvelle génération de start-up de la Silicon Valley, qui attire des millions de dollars d’investissements. La technologie peut-elle duper nos papilles ? Enquête gustative.

Et bien d’autres sujets prospectifs qui donnent à réfléchir sur l’avenir de nos sociétés modernes…
En kiosque au prix de 12,00 € (sept-oct-nov)


mardi 23 août 2016

Index glycémique : faut-il se méfier des carottes?

Pour tordre le cou à quelques idées reçues sur les carottes et leur taux de sucre, cet article reproduit ici intégralement.
" Contrairement à l'idée reçue, les carottes, même cuites, ne font pas grimper en flêche le taux de sucre dans le sang.
L'erreur remonte au début des années 1980. Plutôt que de considérer simplement qu'il y a dans notre nourriture des sucres lents et d'autres rapides, certains scientifiques décident de s'intéresser à la hausse du taux de glucose dans le sang, ou glycémie, après l'ingestion des aliments. À l'université de Toronto, David Jenkins met ainsi au point un indice permettant d'apprécier l'amplitude de ce pic : l'index glycémique. Il ne reste plus qu'à l'établir pour les diverses catégories d'aliments. Mais comment procéder ?


Pour le déterminer, il faudra mesurer l'évolution de la glycémie à intervalles répétés, dans les deux heures qui suivent l'ingestion de nourriture, sur un nombre suffisant de personnes. C'est là que le bât blesse. Car les données qui vont servir de référence pendant des années sont issues d'études menées avec un petit nombre de volontaires. D'où des chiffres pas forcément fiables, notamment pour les carottes cuites, dont l'index atteint 92, soit une valeur proche du maximum, à savoir la valeur 100 du glucose. À l'époque, on savait déjà qu'un aliment à index glycémique élevé, consommé de façon excessive, pouvait avoir de sérieuses répercussions sur la santé.
En effet, un taux sanguin de sucre anormalement élevé met en péril l'organisme, qui réagit en sécrétant de l'insuline, pour le faire baisser. Sans surprise, c'est un mécanisme particulièrement périlleux en cas de diabète, car soit l'insuline fait défaut, soit le corps n'y répond pas correctement. Qui plus est, même si l'insuline est bien produite, à la longue, les pics de glycémie ont pour effet de favoriser le stockage de glucose sous forme d'acides gras, et donc de favoriser l'embonpoint et l'obésité. Et cette obésité, elle-même, est le principal facteur de risque pour le diabète de type2. Il y a donc de bonnes raisons de se méfier d'un aliment à fort index glycémique, et de préconiser une certaine prudence à son égard. Sauf que… la carotte a en réalité un index glycémique très raisonnable: 16 lorsqu'elle est crue, 47 une fois cuite.

Faire travailler les enzymes de l'estomac

Le fait qu'il y ait deux valeurs s'explique par les variations de l'index glycémique en raison de la nature même des aliments et de leur préparation. Il y a tout d'abord des différences entre glucides: plus nos enzymes doivent travailler pour les digérer, en découpant dans l'estomac les molécules des sucres, plus l'IG diminue. C'est la différence bien connue entre sucres dits simples (à index élevé) et ceux qualifiés de complexes. Entre également en jeu la nature de l'amidon, glucide complexe présent par exemple dans les fruits et légumes. S'il renferme beaucoup d'amylose (c'est le cas de nombreuses légumineuses), l'aliment est digéré lentement, alors que s'il est riche en amylopectine (cas des pommes de terre ou des fruits bien mûrs), il est assimilé bien plus vite. Par ailleurs, dans les deux cas, si l'aliment est riche en fibres, (qui compliquent le travail des enzymes), l'index est abaissé. Enfin, la cuisson joue un rôle important.
En rendant l'amidon gélatineux, elle facilite la tâche des enzymes. Voilà pourquoi la valeur de l'index glycémique augmente entre carottes crues et cuites, ou entre des pâtes al dente (40) et bien cuites (50). C'est également la raison pour laquelle les aliments industriels (pain de mie, céréales, plats tout préparés…), qui subissent de multiples traitements, ont toujours des IG élevés, alors même que ces produits sont souvent riches en lipides lesquels ont tendance à faire baisser l'IG. Alors à choisir, même si les carottes sont cuites, mieux vaut les privilégier ! "



(Source : Le Figaro santé, Par  

mardi 31 mai 2016

La revue WE DEMAIN n°14 à découvrir

We Demain - l’épaisse revue trimestrielle, spécialisée dans les prospectives économiques, sociétales et sociales, n° 14 du nom - est désormais accessible en kiosque. Parmi les nombreux sujet de ce nouveau numéro, voici ce qui peut vous intéresser sur l'alimentation et son avenir.

L’Elfe de la raw food : « L’Islandaise Solla Eiríksdóttir a été sacrée à deux reprises meilleure chef de cette gastronomie à base de produits bruts, crus, ou cuits de préférence à basse température. A l’occasion de la parution, chez Phaïdon, de son dernier livre de recettes végétariennes, elle nous raconte comment elle a introduit ce concept dans les habitudes alimentaires de ses concitoyens. »

Dans la bière des pharaons, des secrets anti-cancer  : « Mélangées à des herbes, la boisson fermentée était, dans l’Antiquité, le médicament dominant. L’Américain Patrick McGovern, fondateur de l’innovante archéologie biomoléculaire, espère trouver au fonds de jarres antiques des résidus actifs contre les maux d’aujourd’hui. »

Et bien d’autres sujets prospectifs qui donnent à réfléchir sur l’avenir de nos sociétés modernes…

En kiosque au prix de 12,00 € (juin-juil-aout).


lundi 29 février 2016

Le nouveau WE DEMAIN - N°13 - déjà en kiosque

La revue We Demain – premier numéro trimestriel de cette année 2016, vient de paraître. 13e du nom, il réserve plusieurs pages aux sujets alimentaires dont voici les grandes lignes.

J’ai testé Mana, l’aliment total : « Après le succès de Soylent aux Etats-Unis, une substance prétendant couvrir tous nos besoins alimentaires arrive sur le marché européen. Elle se nomme Mana. Notre journaliste l’a testée pendant une semaine. »

Addicts à la « raw food », qui l’eut cru ?  : « Ex-fans de junk food, Camille et Thomas sont passés à une alimentation « vivante », sans cuissons ni transformation, à base de fruits, de légumes et de graines. Convaincus des bienfaits de ce régime, ils sont partis à la rencontre des accros du cru. »

Halte aux idéologies alimentaires : « Manger 100% cru ne présente-t-il que des avantages ? Certainement pas, pour Jean-Paul Curtay, médecin nutrithérapeute, qui met engarde face aux risques d’un régime unique. Voici ses conseils pour une alimentation optimale. »

Et bien d’autres sujets prospectifs qui donnent à réfléchir sur l’avenir de nos sociétés modernes…

En kiosque au prix de 12,00 € (mars-avr-mai).