samedi 18 septembre 2021

Une étude américaine étudie l’impact de nos consommations sur notre vie

Le mois dernier, la revue Nature & Food publiait un article sur les aliments et l’espérance d vie e er consommateur. L’occasion pour nous de mettre le doigt – une fois de plus nous direz-vous – sur les vilains petits canards de nos assiettes !

Svario/GuettyImages.

    Cet article reprend une étude sur laquelle a travaillé une équipe de chercheurs américains de l’Université du Michigan. Celles et ceux-ci n’ont pas fait les choses à moitié puisque pas moins de… 5 800 aliments ont été passés au crible de leur analyse. L’objet : nous indiquer leur impact à tous sur la santé humaine avec – bonus non négligeable – une simulation de la durée que la consommation de ces aliments aurait sur notre santé au quotidien ! Ils ont ensuite classé ces produits du plus néfaste au plus bénéfique.



Le hot dog (à l’américaine), un vrai tueur !



Sans grande surprise, c’est la street food qui arrive de loin en tête de ce classement avec, en premier, le… hot dog ! Explication ; celui-ci est composé aux Etats-Unis de viande transformée. Sa consommation entrainerait la perte nette de… 27 minutes de vie saine. En prenant en compte le sodium et les acides gras que contiennent ce « met », on passerait même à 36 minutes !



Seconde au classement, la charcuterie !



Arriverait en seconde position la charcuterie avec pas moins de 25 minutes de vie saine en moins… Les seuls sodas sont également montrés du doigt avec pas moins de… 8 minutes de vie saine perdues par leur consommation pour une seule cannette !



Et les bons élèves ?



Le classement démontre aussi le(s) bienfait(s) de produits naturels comme les fruits, qui apporteraient à eux seuls quelque… 12 minutes en plus à notre espérance de vie saine… Pas mal ! mais pas aussi bien que les fruits secs et autres graines qui décrochent un superbe curseur à plus de… 25 minutes !



Et nos habitudes hexagonales ?

 

 

Nos habitudes culinaires françaises en prennent aussi pour leur grade puisque le fromage n’a pas trop la côte avec l’impact négatif qu’aurait la consommation d’une seule portion de fromage… Mais un impact somme tout limité au regard des résultats évoqués précédemment : consommer une portion de fromage reviendrait à « sacrifier »… 1’30 de notre vie… Maintenant, à vous de jouer !

jeudi 25 mars 2021

Tricheries alimentaires : une nouvelle pétition pour faire bouger les lignes

 L'association Foodwatch lance ce jour une nouvelle pétition pour tenter de faire bouger les lignes de l'administration française. L'enjeu ? Que les autorités de notre cher pays applique les règlements qui l'oblige à communiquer sur les entreprises qui vous grugent en vous vendant des aliments "falsifiés".

Poulet ou jambon gonflé à l’eau, thon avarié injecté d’additifs, faux miels, tomates espagnoles étiquetées françaises… Les exemples de fraudes dans notre alimentation n'ont jamais été aussi nombreuses… Avec la complicité des autorités françaises puisque celles-ci ne font aucun effort pour communiquer sur le sujet.

Attention : le propos n'est pas de dire ici - dans ces lignes - que les autorités ne travaillent pas à vérifier la qualité sanitaire de nos denrées, mais elles ne font aucun effort pour nous, vous en informer ! En effet, à y regarder de plus près, il vous est presque impossible de savoir quels sont avec exactitude les denrées concernées par ces fraudes. Pire : pratiquement aucune information ne nous est communiquée sur les sanctions prises à l’encontre des tricheurs… Celles-ci ne sont pratiquement jamais exposés au grand jour, à moins que les médias ne s'en emparent. Or, la législation en ce domaine est pour le moins claire ! 

• Au niveau européen : le règlement européen - (CE) n° 178/2002 en date du 28 janvier 2002 - précise pourtant : « La législation alimentaire vise à protéger les intérêts des consommateurs et elle leur fournit une base pour choisir en connaissance de cause les denrées alimentaires qu'ils consomment. » Ce règlement oblige les états membres de l'Union à informer au plus vite leurs citoyens(nes) lorsque des denrées alimentaires peuvent présenter des risques pour la santé.

• Au niveau de la justice de l'Europe : un arrêt datant d'avril 2013 est sans ambiguïté : « Le droit de l’Union autorise les autorités nationales à fournir des données d’identification lors de l’information des citoyens sur des denrées alimentaires non préjudiciables à la santé, mais impropres à la consommation. En particulier, il s’agit du nom de la denrée, de l’entreprise ou du nom commercial sous lequel elle a été fabriquée, traitée ou distribuée ».

Mais toujours très peu d'acte. Aussi, Foodwatch lance une pétition dont nous citons ici quelques lignes : « tout presse à mettre en place sans attendre cette transparence que nous réclamons. Rien ne justifie l’opacité actuelle. Rien ne vous interdit d’être transparent. Il s’agit avant tout d’un choix politique, aujourd’hui entre vos mains ».

Alors pour signer la pétition, cliquez ici


Le miel, un produit qui souffre particulièrement de ces fraudes (© DR).