L'association Foodwatch lance ce jour une nouvelle pétition pour tenter de faire bouger les lignes de l'administration française. L'enjeu ? Que les autorités de notre cher pays applique les règlements qui l'oblige à communiquer sur les entreprises qui vous grugent en vous vendant des aliments "falsifiés".
Poulet ou jambon gonflé à l’eau, thon avarié injecté d’additifs, faux miels, tomates espagnoles étiquetées françaises… Les exemples de fraudes dans notre alimentation n'ont jamais été aussi nombreuses… Avec la complicité des autorités françaises puisque celles-ci ne font aucun effort pour communiquer sur le sujet.
Attention : le propos n'est pas de dire ici - dans ces lignes - que les autorités ne travaillent pas à vérifier la qualité sanitaire de nos denrées, mais elles ne font aucun effort pour nous, vous en informer ! En effet, à y regarder de plus près, il vous est presque impossible de savoir quels sont avec exactitude les denrées concernées par ces fraudes. Pire : pratiquement aucune information ne nous est communiquée sur les sanctions prises à l’encontre des tricheurs… Celles-ci ne sont pratiquement jamais exposés au grand jour, à moins que les médias ne s'en emparent. Or, la législation en ce domaine est pour le moins claire !
• Au niveau européen : le règlement européen - (CE) n° 178/2002 en date du 28 janvier 2002 - précise pourtant : « La législation alimentaire vise à protéger les intérêts des consommateurs et elle leur fournit une base pour choisir en connaissance de cause les denrées alimentaires qu'ils consomment. » Ce règlement oblige les états membres de l'Union à informer au plus vite leurs citoyens(nes) lorsque des denrées alimentaires peuvent présenter des risques pour la santé.
• Au niveau de la justice de l'Europe : un arrêt datant d'avril 2013 est sans ambiguïté : « Le droit de l’Union autorise les autorités nationales à fournir des données d’identification lors de l’information des citoyens sur des denrées alimentaires non préjudiciables à la santé, mais impropres à la consommation. En particulier, il s’agit du nom de la denrée, de l’entreprise ou du nom commercial sous lequel elle a été fabriquée, traitée ou distribuée ».
Mais toujours très peu d'acte. Aussi, Foodwatch lance une pétition dont nous citons ici quelques lignes : « tout presse à mettre en place sans attendre cette transparence que nous réclamons. Rien ne justifie l’opacité actuelle. Rien ne vous interdit d’être transparent. Il s’agit avant tout d’un choix politique, aujourd’hui entre vos mains ».
Alors pour signer la pétition, cliquez ici
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