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jeudi 30 janvier 2014
Ces géants qui nous nourrissent
Pour finir cette année 2013 en multicolor, voici en guise de feu d'artifice, la cartographie des géants de l'alimentaire, de ces marques qui abreuvent nos étals et autres rayons de leurs productions. Alors bonnes fêtes de fin d'année, et bon feu d'artifice !
mardi 28 janvier 2014
Poisson : mieux s'armer contre les fraudes à l'eau
La pratique répandue qui
consiste à tremper des poissons dans des bains d'eau et d'additifs pour qu'ils
pèsent plus lourd à la vente permettrait d'augmenter de 30% leur poids !
La démonstration de la récente étude du Syndicat du
Commerce des Produits Congelés et surgelés (SNCE) est implacable et
démontrerait l’ampleur d’une supercherie indétectable pour le consommateur.
Votre poisson est-il gonflé à l'eau ? © DR. |
La pratique très répandue qui consiste à tremper des
poissons dans des bains d'eau et d'additifs permettrait d'augmenter de 30% leur
poids à la vente. Il ne s’agit pas de petite combine entre amis mais d’une
pratique qui pourrait ainsi toucher près d'un panga sur deux vendu dans le
commerce, un tiers des colins, 18% des cabillauds.
Au moment où le SNCE constate que la fréquence de ces
fraudes à l’eau s’est accélérée de manière inquiétante ces quinze dernières
années, cette étude révolutionne la démarche. Il ne s’agit plus aujourd’hui d’essayer
d’identifier des additifs qui, de toute façon, seront renouvelés en permanence
mais de s’orienter sur le moyen de disposer de tables de valeurs seuils propres
à chaque espèce, pour mieux identifier les produits non conformes… C’est-à-dire
que les poissons ont par espèces subis des comparatifs entre poissons non
trafiqués et ceux soumis à additifs. La comparaison de leur teneur en protéine et
d’humidité permet aujourd’hui de confondre les fraudeurs : les poissons
manipulés possèdent en effet des teneurs en protéine plus faibles qu’à la
normale, et supérieures pour l’humidité. CQFD !
Avec cet outil aujourd’hui fiable, le SNCE envisage des
campagnes de contrôle des produits du marché pour mesurer régulièrement
l’évolution des pratiques d’ajout d’eau et d’en informer les opérateurs.
jeudi 23 janvier 2014
L'Europe accorde à la châtaigne d'Ardèche une AOP
L’Europe accorde une Appellation d’Origine Protégée à
la châtaigne d'Ardèche. De quoi satisfaire une filière malmenée depuis nombre
d’années.
Première précision : cette appellation est réservée
aux châtaignes de variétés locales anciennes ardéchoises, cultivées en vergers
de type traditionnels, sur des secteurs de pente, parfois aménagés en terrasses,
autrement appelées « faïsses ».
Châtaigne d'Ardèche : hier AOC, aujourd'hui aussi AOP. © DR. |
Cette décision est une à extension au niveau européen
de l'AOC française obtenue en 2006 qui contribuera dorénavant à mieux protéger
le produit, et ce pour le plus grand plaisir des professionnels de la filière
et des politiques locaux.
Cette décision entérine la reconnaissance du lien
indéfectible qui existe entre le terroir ardéchois et la châtaigne déclinée en
trois produits qui pourront désormais arborer le sigle européen : la châtaigne
fraîche, la châtaigne sèche et la farine de châtaignes.
Petite précision pour le consommateur : cette disposition
ne concerne pas la crème de marrons de l'Ardèche, produit spécifique, puisque
reconnue par décision de justice, comme étant une recette tombée dans le
domaine public et pouvant, à ce titre, utiliser des châtaignes d’origine autres
qu’ardéchoises.
dimanche 19 janvier 2014
Cuisiner ses restes, une tendance en plein boom
A l’heure où la crise semble se prolonger sans
laisser l’horizon se dégager, les Français se lancent lentement mais sûrement
dans la mise en valeur de ses restes alimentaires…
20 kg de déchets alimentaires par an et par Français. © M. Ilman. |
Ateliers de cuisine
gratuits sur les marchés de Paris, cours de «recyclage» des restes à Alençon…
alors que les experiences se multiplient, elles restent l’oeuvre d’organisation,
entreprises ou associations. Mais qu’en est-il des p articuliers et de leurs pratiques… A quand une enquête de proximité
pour savoir si – près de six mois plus tard – les foyers de l’Hexagone ont
modifié un petit peu leurs habitudes…
dimanche 5 janvier 2014
Que boire avec… une tartiflette ?
Fromage, pomme de
terre, lardons et crème… La neige est au rendez-vous cette année, et sans doute
prendrez-vous le temps de profitez des alpages pour dévorer ce plat roboratif
qui vous plombe l’estomac au retour des pistes…
Tartiflette légèrement dorée. © DR. |
A l’évidence, on privilégiera les vins blancs avec ce plat de montagnard
descendu des alpages pour rassasier les citadins… Un plat au nez puissant par
la présence de fromage typé – le reblochon – qui écrasera (pour ne pas dire
broyer) le breuvage que vous lui présenter si celui-ci n’a pas un peu de
puissance.
Un chablis paraît de bonne tenue face à ce rouleau compresseur. Denis Race vous
propose un chablis 1er cru Montmain qui fera merveille sur ce plat. Autre
proposition, celle d’un de ces blancs de l’appellation Seyssel histoire de revenir
sur la région savoyarde – du domaine des Aricoques, par exemple – pour ses arômes
francs bien citronnés…
Certains vous proposerons des blancs de la vallée du Rhône, tel un beau
croze-hermitage. Mais, vraisemblablement, vous n’en profiterez pas :
marsanne et roussanne apportent des arômes de fruits jaunes et d’aromates mais
qui seront balayés par le reblochon… Gardez-les pour des plats moins costeaux,
pour ne pas dire co…… us !
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