Dit
« de Paris », le gros radis noir reste le parent pauvre de nos
tables, effacé par la renommée du radis rouge que l’on consomme en botte tout
au long de l’année. Avec l’approche de l’hiver, découvrez ce plaisant légume
aux vertus innombrables.

Des allures de séminariste
C’est
sur ces terres de confins, aux marches de Paris et de son Parisis, que pousse,
entre autres légumes, le gros radis noir, dit « de Paris », une
vieille présence puisqu’il était déjà connu au Moyen Age, voire bien avant. On
peut tout au moins avancer que, à ces époques reculées, ce radis devait avoir
une autre saveur tant on sait que les croisements et autres sélections ont
permis d’obtenir, depuis quelques décennies, des variétés fraîches et
croquantes.
Ce
radis noir fait un peu penser à un jeune séminariste drapé dans sa robe noire
ourlée d’un col blanc… Le radis noir s’épluche, en effet , au couteau économe,
ce qui laisse apparaître une chair blanche que l’on aura pris soin de trancher
en fines lamelles.
Intégré
dans la famille des « gros raids » en opposition avec les
« petits radis », comme le rouge-blanc classique que nous consommons
souvent, il apparaît comme long et trapu. On ne lui reconnaît que peu de vertus
nutritives, mais, en revanche, de nombreuses propriétés médicinales. Si sa fane
contient de bonnes quantités de provitamines A, de vitamine C et de fer, le
radis est riche en soufre et vitamine B, et un excellent stimulateur des
sécrétions intestinales. En deux mots, il est conseillé de déguster le radis
bien frais et de bien le mastiquer. Sa consommation aurait aussi un effet
antibactérien sur notre flore digestive.
S’il
est conseillé en aux personnes hépatiques ou ayant des problèmes de vésicule
biliaire, il doit être épluché avant d’être consommé, cru ou cuit.
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