L’Anses (Agence Française de sécurité alimentaire)
recommandait voilà quelques semaines de ne pas dépasser les deux portions de poisson par semaine… Petite piqure de rappel avant les vacances !
Le poisson, une denrée dont il ne faut pas abuser. © DR. |
Des recommandations sont aussi énoncées à l’encontre
des populations fragilisées, comme les femmes enceintes ou les jeunes enfants
vis-à-vis de certaines variétés de poissons d’eau douce…
Curieux pour des générations qui, à la quarantaine,
se sont souvent entendus dire plus jeune qu’il fallait manger du poisson, un
produit plus bénéfique que la viande.
Mais voilà, les temps changent et voici encore une
preuve, s’il en fallait encore, démontrant l’état de pollution des eaux de mer
et de rivière !
Pour l’heure et pour bien faire, l’Anses recommande
tout de même aux consommateurs :
• de manger leurs deux portions de poisson « en variant les espèces et les lieux
d’approvisionnement (sauvage, élevage, lieux de pêche) dans le cadre d’une
alimentation diversifiée »;
• de limiter à 2 fois par mois leur consommation de
poissons d’eau douce, des variétés particulièrement bio-accumulateurs
(anguille, barbeau, brème, carpe, silure).
Pour les femmes enceintes, allaitantes et les enfants en bas âge comme les jeunes enfants :
Pour les femmes enceintes, allaitantes et les enfants en bas âge comme les jeunes enfants :
• de limiter à une fois tous les deux mois cette
consommation ;
• de limiter également la consommation de poissons prédateurs
sauvages (lotte, loup ou bar, bonite, anguille, grenadier, flétan, brochet,
dorade, raie, sabre, thon) et même à éviter celle d’espadon, marlin, siki,
requin «en raison du risque lié au
mercure».
L’Anses en profite pour rappeler qu’il faut aussi cuire
le poisson de mer frais « à cœur » et qu’il faut « éviter
la consommation de coquillages s’ils ne proviennent pas d’une zone d’élevage
autorisée et controlée ».
Nous voilà toutes et tous prévenus…