samedi 31 août 2013

Manger du poisson, oui, mais avec modération


L’Anses (Agence Française de sécurité alimentaire) recommandait voilà quelques semaines de ne pas dépasser les deux portions de poisson par semaine… Petite piqure de rappel avant les vacances !

Le poisson, une denrée dont il ne faut pas abuser. © DR.
Dans la valse des recommandations alimentaires, il y en a une qui a fait son petit effet en début de période estivale, passée un peu inaperçue (évoquée autour du 5 juillet dans les médias) : celle de ne pas manger plus de deux portions de poisson par semaine et ce afin de garder un équilibre entre nos besoins nutritifs et les risques de contamination au mercure ou aux PCB (polychlorobiphényles, des isolants utilisés dans l’industrie).
Des recommandations sont aussi énoncées à l’encontre des populations fragilisées, comme les femmes enceintes ou les jeunes enfants vis-à-vis de certaines variétés de poissons d’eau douce…
Curieux pour des générations qui, à la quarantaine, se sont souvent entendus dire plus jeune qu’il fallait manger du poisson, un produit plus bénéfique que la viande.
Mais voilà, les temps changent et voici encore une preuve, s’il en fallait encore, démontrant l’état de pollution des eaux de mer et de rivière !

Pour l’heure et pour bien faire, l’Anses recommande tout de même aux consommateurs :
• de manger leurs deux portions de poisson « en variant les espèces et les lieux d’approvisionnement (sauvage, élevage, lieux de pêche) dans le cadre d’une alimentation diversifiée »;
• de limiter à 2 fois par mois leur consommation de poissons d’eau douce, des variétés particulièrement bio-accumulateurs (anguille, barbeau, brème, carpe, silure).

Pour les femmes enceintes, allaitantes et les enfants en bas âge comme les jeunes enfants :
• de limiter à une fois tous les deux mois cette consommation ;
• de limiter également la consommation de poissons prédateurs sauvages (lotte, loup ou bar, bonite, anguille, grenadier, flétan, brochet, dorade, raie, sabre, thon) et même à éviter celle d’espadon, marlin, siki, requin «en raison du risque lié au mercure».

L’Anses en profite pour rappeler qu’il faut aussi cuire le poisson de mer frais « à cœur » et qu’il faut « éviter la consommation de coquillages s’ils ne proviennent pas d’une zone d’élevage autorisée et controlée ».
Nous voilà toutes et tous prévenus…

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