Raréfaction
du thon rouge, présence de mercure… les sushis, ces bouchées
nippones« hypertendance » ont certes, leur adorateurs, mais aussi de
plus en plus leurs détracteurs.
A
force d’en parler… Le petit paquet de riz
joliment aggrémenté d’une petite pointe de vinaigre et couvert de poisson cru,
d’œuf ou de légumes serait en perte de vitesse outre Manche : il y serait
moins consommé que les biscuits apéritifs !
Depuis
quelques années déjà, les défenseurs de la nature s’agitaient à juste titre
devant la baisse de la pêche au thon notamment de Méditerranée, entrant dans la
composition des sushis.
Et
les études ajoutent à ce volet celui, plus directement préjudiciable pour
l’homme, de la présence de traces de mercure dans ces bouchées. Normal, quand
on sait que les poissons sont contaminés en mer.
Le
magazine britannique Biology Letters révélait ainsi il y a quelques mois que les sushis au thon, achetés
dans des restaurants et des supermarchés américains, contenaient des niveaux de
mercure supérieurs à ceux légalement tolérés.
Un
débat est né chez les professionnels qui vendent ces sushis, notamment chez Sushis
Shop, qui a voulu faire taire
l’amalgame entre thon rouge et sushi. Chez eux, les sushis sont réalisés à base
de thon albacore et non de thon rouge ! Ouf, on a eu chaud !
Et
à plus d’un titre, parce que, non seulement le consommateur ne participe pas à
la raréfaction du thon rouge, mais il limite aussi ses apports en mercure. Car
comme le précisait l’étude anglaise, le thon rouge contient généralement
beaucoup plus de mercure que les espèces telles le thon germon ou albacore,
plus communément utilisés en Europe.
Les
écologistes ont assez peu apprécié la
démarche… Quant aux effets du mercure sur la santé ? On en est pas encore là, mais à méditer par prtovocation, cette
célèbre photo en noir et blanc de W. Eugène Smith prise à Minamata…
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