mercredi 16 mai 2018

« Steack », une simple question de vocabulaire ?

Le terme "steak" doit-il rester l’apanage de productions carnées ou peut-il désigner un produit végétal ? Le débat est lancé en France et mérite d’être tranché sous peine de créer confusions et amalgames dans l’esprit du consommateur que nous sommes.


 

 Alors que, dans les rayons, les "steaks" et autres "escalopes" à base de soja connaissent un succès grandissant, ils viennent de de plus en plus côtoyer d’autres produits qui revendiquent le même vocable. Non sans créer un trouble ? C’est pour couper court à ce débat qu’un élu de la République en marche (LRM) - Jean-Baptiste Moreau – par ailleurs éleveur bovin veux poser le sujet à l’Assemblée nationale et faire trancher une fois pour toute ses coreligionnaires sur un texte de loi pour rendre à César se qui… L’enjeu : tout bonnement interdire certaines pratiques commerciales trompeuses pour le consommateur qui associent aujourd’hui des termes comme "steak", "filet", mais aussi "bacon" ou encore "saucisse", à des produits qui ne sont pas uniquement - ou même pas du tout - composés d’éléments carnés. 

 

Une résolution pour y voir plus clair, à quelle échéance ?

 

Alors que, consultés, les consommateurs sont divisés sur la question, pour les fabricants de produits végétaux, l’heure est à la défense toute azimut ! A l’heure yeux, le secteur de la boucherie-charcuterie ne saurait, seul, disposer d’un monopole d’usage du mot « steack », par ailleurs partagé avec bien d’autres productions, comme celles à base de saumon ou encore de thon. Pour les industriels producteurs de produits carnés, les nouveaux fabricants vegan profiteraient de cette terminologie pour développer leurs gammes de nouveaux produits

 C’est donc dans l’Hémicyle que ce nouveau rapport de force entre détenteurs d’une alimentation traditionnelle et porteurs de nouveautés devra être tranché. Mais bien malin qui pourrait dire quand celui-ci le sera ! A suivre donc…