Une étude française, conduite chez des rats, met en question l'innocuité à long terme des OGM. Plus exactement, celle du maïs transgénique NK 603, une production
de la firme Monsanto. Une nouvelle marée noire dans le jardin d’Eden de la
multinationale américaine ?
Une fois de plus, sur le terrain de la polémique, la prudence est de mise. L’étude
publiée mercredi 19 septembre dernier est le fruit du travail de l’équipe du professeur Gilles-Eric Séralini,
professeur de biologie moléculaire, et de son équipe, à l’Université de Caen.
Ce scientifique est par ailleurs Président du Conseil scientifique du CRIIGEN,
ou Comité de Recherche et d’Information indépendantes sur le Génie génétique.
Le comité est présenté comme une structure « apolitique et
non-militante d’expertise, de conseil, indépendante des producteurs
d’OGM ».
Selon
les résultats de cette étude, les chercheurs ont suivi pendant deux ans 200
rats nourris avec du maïs transgénique entrant à hauteur de 11% dans leur
alimentation. Aujourd’hui, les résultats révèlent des mortalités plus rapides
et plus fortes.
Ces
résultats paraissent plutôt alarmants, à tel point que le gouvernement n’a pas
tardé à publier un communiqué « l’insuffisance des études
toxicologiques exigées par la réglementation communautaire en matière
d’autorisation de mise sur le marché de produits transgéniques ».
Pour le moment, les réponses d’organismes comme l’Institut national de la Recherche agronomique
(INRA) ou l’Agence nationale de sécurité alimentaire (Anses) tardent à venir...
Pour se faire une idée par soi-même sur l'objet du « délit » : L'étude du professeur Séralini et de son équipe
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire