dimanche 23 septembre 2012

OGM : le débat sur leur toxicité relancé - 1/4


Une étude française, conduite chez des rats, met en question l'innocuité à long terme des OGM. Plus exactement, celle du maïs transgénique NK 603, une production de la firme Monsanto. Une nouvelle marée noire dans le jardin d’Eden de la multinationale américaine ?

Une fois de plus, sur le terrain de la polémique, la prudence est de mise. L’étude publiée mercredi 19 septembre dernier est le fruit du travail de l’équipe du professeur Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire, et de son équipe, à l’Université de Caen. Ce scientifique est par ailleurs Président du Conseil scientifique du CRIIGEN, ou Comité de Recherche et d’Information indépendantes sur le Génie génétique. Le comité est présenté comme une structure « apolitique et non-militante d’expertise, de conseil, indépendante des producteurs d’OGM ».
Selon les résultats de cette étude, les chercheurs ont suivi pendant deux ans 200 rats nourris avec du maïs transgénique entrant à hauteur de 11% dans leur alimentation. Aujourd’hui, les résultats révèlent des mortalités plus rapides et plus fortes.
Ces résultats paraissent plutôt alarmants, à tel point que le gouvernement n’a pas tardé à publier un communiqué « l’insuffisance des études toxicologiques exigées par la réglementation communautaire en matière d’autorisation de mise sur le marché de produits transgéniques ».
Pour le moment, les réponses d’organismes comme l’Institut national de la Recherche agronomique (INRA) ou l’Agence nationale de sécurité alimentaire (Anses) tardent à venir...

 Pour se faire une idée par soi-même sur l'objet du « délit » : L'étude du professeur Séralini et de son équipe

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