En repas ou en goûter, salées ou sucrées, l’accompagnement de la crêpe se décline à l’infini et n’a de limite que l’imagination de chacun. Aussi, pour simplifier, va-t-on envisager le sujet sous deux aspects : celui des crêpes salées et celui des sucrées.
Crêpes salées de type galette (sarrasin)
Quels que soient les accompagnements, le choix du breuvage suivra à peu de choses près les mêmes règles que celles d’une conjugaison mets/vins : du rouge pour les « viandes » et charcutaille, et du blanc côté poisson.
Aussi, la bonne vieille « club » (jambon, fromage, œuf) s’agrémentera bien d’un vin rouge. Mais pas besoin de dégainer l’artillerie lourde avec de grands vins. Faites vous plaisir avec des associations de type vins de l’Auxerrois, (irancy, césar) ou du val de Loire (Bourgueil, saumur-champigny) par exemple…
Pour les crêpes au saumon ou aux saint-jacques, tentez un pouilly-fumé ou un Vouvray sec, voire un quincy.
Côté crêpes sucrées
Avec la traditionnelle crêpe au sucre, essayez tout simplement un coteaux-du-Layon au prix abordable. Avec les crêpes au chocolat, un vin doux naturel de type maury ou Banyuls, voire du côté des vins de liqueur comme le porto ou le pineau des Charentes, bref, des produits typés face aux arômes puissants du cacao.
Si vous introduisez des fruits, comme la banane, pensez à un accompagnement puissant (surtout si vous la marier, cette banane, avec du chocolat). Allez voir du côté des vendanges tardives plutôt jeunes.
Dans tous les cas, pensez aussi qu’un bon cidre fait très bien l’affaire. Sans hésiter, j’opterais pour un Kerné finistérien, tout de même médaille d’or au Concours général agricole en 2009. Yermat !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire