vendredi 29 novembre 2013
jeudi 28 novembre 2013
Europe : petit rappel aux industriels de l’agroalimentaire
La Commission remet à jour ses
recommandations sur les niveaux d’acrylamide présents dans les aliments et
demande aux industriels de l’agroalimentaire de faire le nécessaire pour se
conformer à ses recommandations.
Mises en garde, ici, australienne. © Aimee Devin's blog. |
Au-delà de 120° C, les lipides se décomposent en acides gras et en glycérine,
puis en goudrons aux propriétés hélas cancérigènes, des composés qui ont pris
pour nom en 2002 le nom de « acrylamide ».
La Commission européenne a récemment publié de nouvelles normes à respecter
en matière de niveau d’acrylamide dans les aliments. Ces nouvelles valeurs baissières remplacent
celles édictées en 2011. Sachez que ces acrylamides sont reconnus comme
potentiellement carcinogènes depuis 2005 et que, même s’il ne s’agit pas là de seuils
de sécurité, mais plutôt de recommandations, d’autres études pourraient amener
à plus de mesures et de contraintes…
Nouvelles recommandations européennes (uk) du 8 novembre 2013.
Nouvelles recommandations européennes (uk) du 8 novembre 2013.
mercredi 27 novembre 2013
dimanche 24 novembre 2013
Viande ou végétarisme ? Une fausse question…
Ou comment un reportage
présenté dimanche 24 novembre 2013 sur la chaîne Arte tourne en eau de boudin au bout de quelques dizaines de minutes sur un
sujet intéressant, mais mal abordé…
Source : l'hebdomadaire Charlie Hebdo (mai 2010). © Charb. |
Le sujet
–
« viande, alerte aux antibios » – promettait d’être
passionnant. Des journalistes, des vrais, allaient nous expliquer à nous,
simples consommateurs dénués de tout esprit critique, pourquoi il faut se
méfier de la viande produite industriellement, parce que gavée de produits
pharmaceutiques de toute sorte
afin de limiter (voire éradiquer) tout germe infectieux…
Patratra ! On se retrouve vite embarquer à la suite de deux
végétariennes « antiviande », et sans doute peut-être antiviandards.
Mais pas n’importe lesquelles, des
activistes qui conservent dans un congélateur des cadavres de lapins
morts de mauvais traitement, des images immondes de production intensive à
l’appui où lapins rendus aveugles, efflanqués… D’accord, on est d’accord pour
que les poules et les lapins aient une vie décente avant de finir dans nos assiettes,
mais quid du vrai sujet… ??
Ce n’est pas répondre à la question que de tomber trop vite dans
l’opposition « bouffeur de viande charogniards » versus
« gentils végétariens »… L’intitulé du sujet me donnait envie de voir
les excès d’une production alimentaire en danger avant d’être dangereuse pour
le consommateur à l’heure des débats sur la résistance de certains malades aux
antibiotiques… Le problème ne se borne pas à un choix manichéen, mais à vouloir
une production saine et de qualité, c’est-à-dire : faire comprendre aux
consommateurs que la démocratisation de certaines productions est un leurre ;
faire accepter et faire adopter aux générations futures une alimentation plus
équilibrée en fibres, notamment ; permettre – pourquoi ne pas envisager
des solutions de type crowdfounding, participatives – à des producteurs
étouffés dans une logique terrifiante de surproduction inhumaine de changer de
voie sans se retrouver sur le carreau… Bref, faire rapidement de vrais choix de
société où une viande plus rare – et donc sans doute plus chère, mais bien meilleure
– a sa place, se donner les moyens de produire plus juste, plus vrai, plus local,
tout simplement…
lundi 18 novembre 2013
mardi 12 novembre 2013
mardi 5 novembre 2013
« La nouvelle alimentation industrielle », selon Pierre Rabhi
A cogiter
Pierre Rabhi. © Ludovic - Réa. |
« Ce n’est pas parce qu’on va tous manger bio
que le monde va changer. On peut manger bio et recréer nos tares fondamentales.
L’aventure humaine ne doit pas se résumer à l’économie d’énergie ou à l’innovation.
L’aventure humaine, c’est comment devenir une société qui soit belle, rayonnante,
légère. »
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