mardi 17 décembre 2013

Que boire avec… un filet de flétan aux trois riz ?



Noir, rouge ou encore long… Pour qui souhaite faire simple pour un repas dominical, un petit filet de flétan aux trois riz fera agréablement l’affaire…

Flétan à la sauce aromatique. © DR.
Présent toute l’année sur nos étals, le flétan se marie aisément avec une bolée « trois riz » et une sauce au beurre, privilégiez des vins frais, vifs et efficaces, comme des picpoul-de-pinet, comme ceux du domaine La Grangette et ses Enfants Terribles, mariant puissants arômes d’agrumes et de fruits jaunes, ou le domaine des Lauriers sur la même appellation. Un joli vin à l’apéritif qui suivra sans problème sur le poisson…
Si vous voulez faire plus élaborer avec une sauce type « sauce à l’estragon », partez alors sur des rouges type « vallée du Rhône » mais des vins simples – ce qui ne veut pas dire rustiques – proposant des mariages de grenache et de syrah comme dans les appellations cairanne ou rasteau…

dimanche 15 décembre 2013

Un bar spécial Nutella ? Ça existe…


La plutôt décriée pâte à tartiner s’offre outre atlantique une première boutique dédiée à son effigie…

Pâte à tartiner : pas que des noisettes ! © DR.
Nombre des gens que ce sujet intéresse se souviennent encore de cette expérience lors de laquelle, un pot de Nutella était placé sur un tableau de voiture en plein soleil… Plusieurs heures plus tard, la chaleur avait fait son œuvre, séparant la pâte à tartiner de l’huile, un ingrédient qui tenait à lui seul plus de la moitié du volume total des matières alimentaires dudit pot.

En ce début de mois de décembre, la presse américaine fait état de l’ouverture dans la ville de Chicago d’un bar dédié à la pâte en question, dans laquelle les gourmands peu gourmets pourront venir s’empiffrer de beignet, crêpes, pizzas et autres produits raffinés réputés pour leurs qualités nutritionnelles…
C’est toujours étonnant de voir à quel point le peuple américain est parfaitement enclin à dénicher tous les bons plans possibles pour maigrir… Voilà qui fera plaisir à dame Obama !
Pour l'heure, d'autres bars à Nutella existent en Italie et en Allemagne…

dimanche 1 décembre 2013

OGM : un enterrement de première classe pour l'étude du professeur Séralini ?


Quinze mois après le rejet massif de son étude – sur la toxicité du maïs transgénique NK603 e Monsanto – le professeur Séralini était ce jeudi 28 novembre dernier à Bruxelles pour une conférence de presse attendue…

Le professeur Séralini et Corinne lepage. © AFP/J Thys.
Le silence est-il vraiment d’or ? On peut légitimement se poser la question quand on voit le peu d’échos que les medias ont donné à la conférence de presse du professeur Séralini à Bruxelles ce jeudi 28 novembre. Il y venait pour faire part de son inquiétude de voir la parution de son étude être retirée de la revue Food and Chemical Toxicology qui l’avait publié dans ses pages en septembre 2012.

Le chercheur n’y voit là que l’expression du lobbying – notamment celui de Monsanto (US) – pour le moins intéressé par l’oubli, voire la disparition d’études qui pourraient mettre à mal ses productions de semences OGM.
Mieux, le professeur a fait part lors de sa conférence de l’entrée au sein du comité de rédaction de la revue d’un toxicologue – Richard Goodman – ayant travaillé plusieurs années pour la firme américaine…

Pour mémoire, l’étude de chercheurs français menée par le professeur Séralini tentait à prouver la toxicité du NK603, mais aussi de son herbicide associé, le plutôt décrié Roundup du même fabricant. Elle avait été rejetée et condamnée par la majeure partie du monde scientifique comme des institutions sanitaires à l’instar de l’Anses en France.

« Les pressions pour la “dépublication” de l'étude du professeur Séralini montrent à quel point l’industrie des biotechnologies est en mesure de  la production scientifique elle-même », aura souligné l’eurodéputé française Corinne Lepage qui accompagnait le professeur Séralini, avant d’ajouter : « On assiste à une véritable prise de pouvoir des lobbys et c'est extrêmement préoccupant pour nos sociétés. »
Un avis d’autant plus pertinent quand on suit les résultats de l’Observatoire de l’Europe Industrielle (CEO), une ONG basée à Bruxelles. Dans une étude publiée il y a quelques semaines, elle démontre que 59% des membres des groupes de travail de l’EFSA sont en situation de conflit d’intérêts parce qu’en relation avec l’industrie…


Sources :
• Un article paru dans le journal quotidien Le Monde (29-11-2013).
• Un article paru dans le magazine Goodplanet (fondation Goodplanet, 29-11-2013).