jeudi 22 mai 2014
mardi 13 mai 2014
jeudi 8 mai 2014
mercredi 30 avril 2014
mercredi 23 avril 2014
dimanche 20 avril 2014
mardi 1 avril 2014
« A mon sens, le vin n'est pas un vulgaire alcool », selon J.C. Botte
A cogiter
Jean-Charles Botte, sommelier engagé. © DR. |
Notre patrimoine est la gastronomie dont fait partie
le vin. Quand je vois de plus en plus d’adultes qui accompagnent le repas de
sodas, mon sang se glace.
Et je vois même de plus en plus de cuisiniers ou même
dégustateurs vins qui boivent du coca à table pendant les repas du personnel
puisque l'alcool est interdit.
Les temps changent, mami gâteau s' est transformé en
mami coca et Mac do. Où sont nos grands mères élaborant des gaufres le mercredi
après midi, où sont nos grand-pères qui nous faisaient humer en cachette eau de
vie de poire ou un grand vin. Notre gastronomie et notre vin sont reconnus
respectivement au patrimoine mondiale de l' unesco pour l’un et patrimoine
culturel pour le second… Mais on oublie l’essentiel : l’éducation des enfants
au niveau du goût. »
samedi 29 mars 2014
Le chocolat, vrai faux ami
A trois semaines
de Pâques, petit rappel des « bienfaits » du chocolat, s'il en est.
Un plaisir, rien qu'au regard. © DR. |
Hélas ! Cohérence éditorial oblige, voici les vérités sur les soi
disantes qualités du chocolat, un article qu’il me coûte de publier ce jour, n’étant
pas des moindres de ses dé… vorateurs !
Et bien oui, le chocolat est avant tout du gras bien tassé
dans son moule et du sucre à n’en plus finir. Une nuance tout de même, si le
gras est intrinsèque au produit, le sucre est un pur ajout humanoïde. Et même
quand celui-ci est remplacé par des produits de synthèse, le gain est très
modeste.
Pour ceux qui pensaient se réfugier – comme moi – dernière
les apports en magésium, pas de quoi se reposer sur notre bonne conscience :
pas moins de 6 % des apports quotidiens dans un seul carré ! Sur les
vertus psychostimulantes et autres, elles n’ont jamais été vraiment confirmées
scientifiquement… Mais la recherche fait lentement bouger les lignes…
Reste pour le moment plusieurs aspects que personne ne nous enlèvera :
le doux de craquement sous la dent, le goût et une immense satisfaction, celui
d’un bonheur simple…
A consommer oui, mais en quantité raisonnable… comme toujours !
vendredi 28 mars 2014
Evitez les sur-cuissons !
A l’approche des
beaux jours et de leurs sempiternelles grillades, l’attention des consommateurs
est attirée vers les sur-cuissons, accusées d’accélérer le vieillissement
cellulaire…
Alors que chacun s’apprête à ressortir son barbecue, l’Académie de
pharmacie rappelle la nécessité de limiter les sur-cuissons, accusées
d‘entrainer un vieillissent précoce.
Les grillades, de retour avec les beaux jours © DR. |
Pourtant, des recommandations simples peuvent d’ores et déjà être
préconisées, comme le fait de ne pas laisser surchauffer des cuissons, éviter de
manger les zones les plus détériorées des aliments grillés, mais aussi et
surtout de privilégier une alimentation équilibrée, riche en fruits et en
légumes. Et de privilégier les cuissons à basse température (moins de 120°), à la vapeur, plutôt que celles au
micro-ondes, grillade et fritures !
mardi 25 mars 2014
Préserver le patrimoine gastronomique européen
Le 13 mars dernier, le
Parlement européen a adopté une résolution demandant aux États membres de
prendre des mesures concrètes afin de préserver le patrimoine gastronomique du continent.
La promotion des traditions locales et régionales, la
mise en place de cours sur la gastronomie des pays et une exigence particulière
sur la prise d’une alimentation saine dans les différents systèmes éducatifs.…
Tel est le résumé de la volonté exprimée par les députés européens désireux de
faire entrer des habitudes alimentaires saines dans les établissements
scolaires de l’Union.
Tous les pays européens sont sollicités. © DR. |
Autre piste de taille de cette décision : produits et
production locale et régionale doivent être encouragés, notamment par des
programmes européens de reconnaissance et de labellisation.
Entre autres points (il y a pas moins de trente-neuf recommandations), les députés demandent aux états membres d'étudier
la mise en place d’un encadrement plus strict des contenus publicitaires traitant
de produits alimentaires.
Si les dimensions humaines et culturelles sont au
centre des préoccupations, les députés ne négligent pas non plus les aspects architecturaux,
demandant aux États membres par exemple, « d'adopter des mesures de préservation du patrimoine européen lié
à la gastronomie, telles que des mesures de protection du patrimoine
architectural des marchés traditionnels de produits alimentaires, des caves
vinicoles ou d'autres établissements ainsi que des ustensiles et des machines
liés à l'alimentation et à la gastronomie », notamment… A suivre.
jeudi 27 février 2014
De la bonne conservation du pruneau
Le pruneau se conserve
longtemps si l’on respecte quelques réflexes en ces temps de frimas et/ou
d’humidité…
Temps d’hiver, temps précaire… Pour garder la forme,
rien de tel que des fruits secs, et parmi eux le pruneau d’Ente, le fameux,
plus connu sous le nom de pruneau d’Agen.
Le pruneau d'Agen, une appellation protégée. © DR. |
Vendus entiers ou dénoyautés dans le commerce, les
pruneaux sont dès leur cueillette triés par calibre, celui qui définira la
fourchette du nombre de fruits par 500 g de fruits ( en claire, un calibre 28/33
signifie que le sachet contient entre 28 et 33 fruits au 500g). Les calibres
sont donc inversement proportionnels à la taille : plus un pruneau et gros,
plus son calibre est situé dans une tranche basse. Les calibres de l’ordre de 28/33
à 44/55 seront parfaits pour une utilisation en fruits de bouche, en
conservation à l'alcool ou pour le fourrage. Les calibres de 55/66 à 77/88
seront quant à eux parfaits en jus, compote ou garniture.
Guère fragiles, les pruneaux se conservent longtemps
dans leur emballage d'origine à température ambiante et à l’abri de la lumière.
Réhydratez les pruneaux à l'eau frémissante
Après ouverture, cependant, comptez les garder quelques
jours dans une boîte étanche ou le bac à légumes du réfrigérateur. Mais attention,
placés dans un environnement sec les pruneaux ont tendance à se déshydrater. Redonnez-leur
leur moelleux d'origine en les plongeant quelques minutes dans l'eau portée à 70/80° C max.
Enfin, si vous souhaitez dénoyauter vos pruneaux sans
prendre le risqué de les fendre, coupez la pointe du fruit et – à l'aide d'une
pince type à épiler ou équivalent –retirez le noyau dans le sens de la
longueur. Aidé d'une poche à douille, il sera alors facile pour vous de
farcir vos pruneaux de la garniture de votre choix.
samedi 15 février 2014
Des contrôles sanitaires qui laissent à désirer
La Cour des
Comptes dénonçait en début de semaine l’insuffisance des contrôles sanitaires
sur l’alimentation et l’absence de sanctions à la hauteur des manquements constatés.
Combien
faudra-t-il de scandale de type « viande de cheval dans les lasagnes »
pour que chacun prennent ses responsabilités. La Cour des Comptes constate dans
son rapport concernant végétaux comme viandes :
Etat : zéro pointé pour la rigueur. © J.-F. Monier, AFP. |
• une
non-conformité rarement sanctionnée ;
• une
baisse du nombre des contrôles sanitaires ;
Et
elle montre du doigt de très « graves non-conformités dans les abattoirs
qui pourraient justifier la suspension de leur agrément » non sans
regretter les pratiques de l'autocontrôle qui lui paraissent bien légères en notant
que : « l'obligation de
transmettre des résultats d'analyse non conformes ne pèse aujourd'hui que sur
les professionnels, alors même que cette communication est contraire à leurs
intérêts. »
Bref,
si l’on voulait se rassurer en faisant le point sur la façon dont l’Etat,
notamment, a pris la mesure des soucis causés par des scandales à répétition, c’est
raté. L’avenir et un nouvel épisode douloureux nous le dira… Certain d’entre
nous se souviennent-ils d’un certain « …responsable mais pas coupable »
dans les années 80 ?
samedi 8 février 2014
Monsanto : une influence toujours croissante
Toujours plus de pouvoir et de
bénéfices : Monsanto, ce monstre made in US de la chimie, continue à
déployer ses ailes, reluquant cette fois-ci du côté du bio…
Tout, pourvu que cela rapporte ! Ce dogme monsantien vient depuis
quelques semaines de s’appliquer à la machiavélique firme américaine qui s’est alliée
avec le danois Novozymes. L’objectif ? Faire son trou dans le monde du
« bio »… Impensable ces dernières années, la firme s’intéresse
maintenant au bio et plus précisément aux outils de lutte biologique pour
« aider » les agriculteurs dans leur lutte.
Ce lundi 3 février, plusieurs dizaines d’agriculteurs américains étaient
encore poursuivies pour avoir – et c’est un comble – plus de 1 % de matière
organique contaminée sur leurs champs contre leur grès parce que transportées
des champs voisins par le vent… sans avoir payé les brevets de la firme !
Anecdote ? Pas vraiment : la firme ne lâche rien sur ses activités de
brevet sur la vie. Pire, elle ouvre un nouveau front qui inquiète notamment le
gouvernement français, conscient que la France possède un peu d’avance sur la
création de produits naturels dits de « biocontrôle ».
Ce nouveau marché très prometteur aiguise les appétits des fabricants de
produits phytosanitaires qui se lancent dans le secteur (Bayer, BASF, Syngeta…
et donc Monsanto) dont le taux de croissance annuel s’affiche à deux
chiffres !
dimanche 2 février 2014
Une info de plus sur les étiquettes des produits de pêche
Dès décembre 2014, les étiquettes des produits issus de la pêche devront porter mention de l’engin avec lequel le poisson a été pêché. Pour quel effet ?
"Zone capture", ici, l'Atlantique du Groenland à l'Espagne ! © DR. |
Cette idée relevait d’un constat, celui d’une traçabilité des produits de la mer qui laissait alors fort à désirer par rapport, notamment, aux viandes pour laquelle, beaucoup a déjà été fait. Aussi, la nouvelle norme d’étiquetage (règlement UE no 1379/2013) doit-elle entrer en application le 13 décembre 2014.
Comme souvent en pareil cas, l’hydre européenne accouche d’une souris, celle qui consiste à rester vague pour continuer à faire le bonheur des industries agroalimentaires et de leurs lobbyistes. Peut de neuf sinon que les appellations de zones de capture resteront très vagues comme le prévois déjà la législation et que – et c’est là la principale nouveauté du règlement – obligation est faite désormais de mentionner sur l’étiquetage le type d’engin de pêche utilisé pour la capture des produits des poissons, céphalopodes, coquillages et crustacés.
Le matériel est ainsi est regroupé en 7 grandes catégories : sennes, chaluts, filets maillants et filets similaires, filets tournants et filets soulevés, lignes et hameçons, dragues et casiers (et pièges). Vous voilà bien avancé !
On s’étonnera tout de même que les règles en matière d’étiquetage des produits de la pêche ne s’appliquent pas à ceux issus de l’aquaculture, quand on sait que dans ce domaine, les pratiques ne sont pas des plus vertueuses. L’arbre qui voulait cacher la forêt ? Patience et longueur de temps……
jeudi 30 janvier 2014
Ces géants qui nous nourrissent
Pour finir cette année 2013 en multicolor, voici en guise de feu d'artifice, la cartographie des géants de l'alimentaire, de ces marques qui abreuvent nos étals et autres rayons de leurs productions. Alors bonnes fêtes de fin d'année, et bon feu d'artifice !
Pour agrandir l'image, cliquez dessus…
mardi 28 janvier 2014
Poisson : mieux s'armer contre les fraudes à l'eau
La pratique répandue qui
consiste à tremper des poissons dans des bains d'eau et d'additifs pour qu'ils
pèsent plus lourd à la vente permettrait d'augmenter de 30% leur poids !
La démonstration de la récente étude du Syndicat du
Commerce des Produits Congelés et surgelés (SNCE) est implacable et
démontrerait l’ampleur d’une supercherie indétectable pour le consommateur.
Votre poisson est-il gonflé à l'eau ? © DR. |
La pratique très répandue qui consiste à tremper des
poissons dans des bains d'eau et d'additifs permettrait d'augmenter de 30% leur
poids à la vente. Il ne s’agit pas de petite combine entre amis mais d’une
pratique qui pourrait ainsi toucher près d'un panga sur deux vendu dans le
commerce, un tiers des colins, 18% des cabillauds.
Au moment où le SNCE constate que la fréquence de ces
fraudes à l’eau s’est accélérée de manière inquiétante ces quinze dernières
années, cette étude révolutionne la démarche. Il ne s’agit plus aujourd’hui d’essayer
d’identifier des additifs qui, de toute façon, seront renouvelés en permanence
mais de s’orienter sur le moyen de disposer de tables de valeurs seuils propres
à chaque espèce, pour mieux identifier les produits non conformes… C’est-à-dire
que les poissons ont par espèces subis des comparatifs entre poissons non
trafiqués et ceux soumis à additifs. La comparaison de leur teneur en protéine et
d’humidité permet aujourd’hui de confondre les fraudeurs : les poissons
manipulés possèdent en effet des teneurs en protéine plus faibles qu’à la
normale, et supérieures pour l’humidité. CQFD !
Avec cet outil aujourd’hui fiable, le SNCE envisage des
campagnes de contrôle des produits du marché pour mesurer régulièrement
l’évolution des pratiques d’ajout d’eau et d’en informer les opérateurs.
jeudi 23 janvier 2014
L'Europe accorde à la châtaigne d'Ardèche une AOP
L’Europe accorde une Appellation d’Origine Protégée à
la châtaigne d'Ardèche. De quoi satisfaire une filière malmenée depuis nombre
d’années.
Première précision : cette appellation est réservée
aux châtaignes de variétés locales anciennes ardéchoises, cultivées en vergers
de type traditionnels, sur des secteurs de pente, parfois aménagés en terrasses,
autrement appelées « faïsses ».
Châtaigne d'Ardèche : hier AOC, aujourd'hui aussi AOP. © DR. |
Cette décision est une à extension au niveau européen
de l'AOC française obtenue en 2006 qui contribuera dorénavant à mieux protéger
le produit, et ce pour le plus grand plaisir des professionnels de la filière
et des politiques locaux.
Cette décision entérine la reconnaissance du lien
indéfectible qui existe entre le terroir ardéchois et la châtaigne déclinée en
trois produits qui pourront désormais arborer le sigle européen : la châtaigne
fraîche, la châtaigne sèche et la farine de châtaignes.
Petite précision pour le consommateur : cette disposition
ne concerne pas la crème de marrons de l'Ardèche, produit spécifique, puisque
reconnue par décision de justice, comme étant une recette tombée dans le
domaine public et pouvant, à ce titre, utiliser des châtaignes d’origine autres
qu’ardéchoises.
dimanche 19 janvier 2014
Cuisiner ses restes, une tendance en plein boom
A l’heure où la crise semble se prolonger sans
laisser l’horizon se dégager, les Français se lancent lentement mais sûrement
dans la mise en valeur de ses restes alimentaires…
20 kg de déchets alimentaires par an et par Français. © M. Ilman. |
Ateliers de cuisine
gratuits sur les marchés de Paris, cours de «recyclage» des restes à Alençon…
alors que les experiences se multiplient, elles restent l’oeuvre d’organisation,
entreprises ou associations. Mais qu’en est-il des p articuliers et de leurs pratiques… A quand une enquête de proximité
pour savoir si – près de six mois plus tard – les foyers de l’Hexagone ont
modifié un petit peu leurs habitudes…
dimanche 5 janvier 2014
Que boire avec… une tartiflette ?
Fromage, pomme de
terre, lardons et crème… La neige est au rendez-vous cette année, et sans doute
prendrez-vous le temps de profitez des alpages pour dévorer ce plat roboratif
qui vous plombe l’estomac au retour des pistes…
Tartiflette légèrement dorée. © DR. |
A l’évidence, on privilégiera les vins blancs avec ce plat de montagnard
descendu des alpages pour rassasier les citadins… Un plat au nez puissant par
la présence de fromage typé – le reblochon – qui écrasera (pour ne pas dire
broyer) le breuvage que vous lui présenter si celui-ci n’a pas un peu de
puissance.
Un chablis paraît de bonne tenue face à ce rouleau compresseur. Denis Race vous
propose un chablis 1er cru Montmain qui fera merveille sur ce plat. Autre
proposition, celle d’un de ces blancs de l’appellation Seyssel histoire de revenir
sur la région savoyarde – du domaine des Aricoques, par exemple – pour ses arômes
francs bien citronnés…
Certains vous proposerons des blancs de la vallée du Rhône, tel un beau
croze-hermitage. Mais, vraisemblablement, vous n’en profiterez pas :
marsanne et roussanne apportent des arômes de fruits jaunes et d’aromates mais
qui seront balayés par le reblochon… Gardez-les pour des plats moins costeaux,
pour ne pas dire co…… us !
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