« Le fer contribue au transport
normal de l’oxygène dans l’organisme », « Les protéines contribuent
au maintien de la masse musculaire », « Le sélénium contribue au
maintien de cheveux normaux » ou
encore « La vitamine B12 contribue à
réduire la fatigue »… Voici quelques unes des 222 allégations de santé
que les industriels auront désormais le droit de faire figurer sur les
emballages de leurs produits « autres
que (ceux) faisant référence à la réduction du risque de maladie ainsi qu’au
développement et à la santé infantiles ».
Une
liste à la Prévert – reposant « sur des preuves scientifiques généralement
admises », précise le texte – qui brouillera sans doute encore plus les
messages déjà nombreux sur le packaging moderne mais qui simplifie les données
sur la question au sein de l’Union : sollicitées afin de communiquer les
allégations de santé existantes sur leur territoire, les états membres auraient
transmis plus de… 44 000– certes, dont nombre de doublons – à la
Commission !
Malheureusement,
cette liste du règlement n° 432/2012 de la Commission ne cadre pas toutes les
allégations nutritionnelles génériques, comme celle concernant les matières
grasses par exemple (lire à ce sujet l’article sur les allégations
nutritionnelles…)
Elle
sera aussi sans doute enrichie comme le mentionne le règlement en
préambule : « La Commission a
recensé un certain nombre d’allégations, transmises pour évaluation, qui
portent sur les effets de substances végétales ou à base de plantes, dites
«substances botaniques», dont l’Autorité doit encore parachever l’évaluation
scientifique. En outre, pour certaines allégations de santé, une évaluation
complémentaire est nécessaire…. »
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