• La première approche de l’objet est visuelle. Le melon doit présenter des tranches marquées, à peu de chose près régulière tant que faire se peu. Elles le sont par une sorte de filet aux reflets verts bleutés.
Son écorce doit être mate voire légèrement brillante et le filet séparant chaque tranche de couleur verte et légèrement bleutée.
• La palpation s’ajoute alors à la vision. Le pédoncule – ainsi appelle-t-on la petite queue du melon – doit observer une craquelure et légèrement se décoller. Et puisque que vous en êtes à l’étape de la palpation, profitez-en pour estimer le poids de l’individu. Plus le melon est lourd, plus il est gorgé de sucre. A ce stade, rien ne vous empêche de saisir un deuxième voire un troisième spécimen pour les comparer. N’allez pas non plus tous les palper, cela ferait mauvais genre quand bien même vous auriez les mains propres…
• Seulement alors, votre odorat entre en lice. Sentez le melon au niveau de son pédoncule et non de son mamelon. L'odeur doit être agréable sans être trop forte, trop typée, signe évident de sur-maturité.
• Enfin, oubliez cette histoire de sexe du melon. Vous avez déjà là de bons outils pour déterminer la qualité du melon. Mais si vraiment, vous insistez, cogitez sur l’idée que la fleur d’un fruit est sexué, mais pas ce fruit. Et que même si l’INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) travaille sur ce sexe du melon, les chercheurs auraient découvert que celui-ci serait, comme le poisson clown, capable de changer de sexe (et là, vous ne regarderez plus Nemo du même œil).
Pour en savoir plus : Syndicat interprofessionnel du melon du Quercy
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