mardi 13 décembre 2011

Repas des fêtes 2011 : un petit bonheur au prix fort

La pénurie d'huîtres que connaît la profession ostréicole depuis quelques années s’amplifie, pour ne citer qu'un exemple. Avec la hausse des matières premières alimentaires, c’est le prix moyen du repas de fête qui s'envole…

« Cette année, les huîtres pourraient se faire plus discrètes sur les tables de réveillon. La surmortalité des naissains qui décime les cheptels des ostréiculteurs depuis maintenant trois ans va faire grimper les prix. A l'occasion des Assises nationales de la conchyliculture, le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, a déclaré que la résolution de cette la crise était la «première priorité» du gouvernement pour la filière conchylicole. »
Voilà ce que l’on pouvait lire dans les pages du journal Le Parisien voilà un an. A l’approche des fêtes de fin d’année 2011, la tendance est la même, mots pour mots…
30 % de hausse du prix des huîtres
Le phénomène toujours inexpliqué de surmortalité des naissains (jeunes huîtres) se répercutera cette saison encore sur les prix de vente aux consommateurs. Les conchyliculteurs enregistrent en effet encore cette année des baisses de production, de l’ordre de quelque 50 % en cette fin 2011 !
Malgré toute la bonne volonté des uns et des autres pour limiter l’impact de ces pertes sur les prix proposer au consommateur, tout ce qui est rare étant cher, les ventes suivront mécaniquement les lois de l’offre et de la demande : certains prévoient des hausses de 30 % du prix des huîtres sur les étals…
Hausse modéré pour le foie gras
Du côté du foie gras de canard, le plus répandu dans le commerce, les professionnels de la vente s’attendent à des hausses de 5 % du prix des foies gras. Cette fois, la faute aux hausses du prix des matières premières céréalières, principale origine de l’alimentation donnée aux anatidés.

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