mercredi 25 janvier 2012

Terroir et climats bourguignons : nouvelle satisfaction

La procédure pour l’inscription de la Côte des climats bourguignons sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco poursuit son petit bonhomme de chemin.
Cabotte au printemps © JF.

Faire jeu égal avec le Mont Saint-Michel et sa baie ou encore le château de Versailles en étant inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco : tel est le rêve caressé par nombre de professionnels bourguignons au sujet de la Côte, c'est-à-dire le territoire situé entre Dijon à Beaune.
C’est peut-être cette année le dénouement d’une aventure commencée voilà déjà quelques années...

« La Bourgogne, un pays de climat ! » En disant cela, on a rien dit… et pourquoi pas la Bretagne ? Ben, parce que seule la région dijonnaise utilise ce terme de « climat » pour désigner ces parcelles – pas moins de 1500 tout de même – de vignes qui ont chacune leur exposition, leur sol, leur sous-sol, leur histoire… bref, leurs identités
L’idée de faire classer au patrimoine mondial les « climats » bourguignons n’est pas nouvelle. Fin 2011, le dossier avait été remis au Ministère de l’Ecologie et de la Culture qui devait choisir alors du moment de sa présentation aux 21 sages de l’organisme mondial. Depuis quelques jours,le 20 janvier dernier pour être précis, c’est chose faite pour le plus grand bonheur des amoureux du terroir bourguignon : le ministère a présenté – aux côtés du dossier de la grotte ornée de Chauvet-Pont d’Arc – le dossier à l’Unesco pour juillet 2013 !

Beaucoup d'espoirs sont placés dans ce dossier. A titre d'exemple, en Gironde, la Juridiction de Saint-Emilion - un exemple remarquable de paysage viticole historique – a quant à elle déjà fait l’objet d’un classement au patrimoine de l'Unesco, c'était en 1999. Une candidature menée de mains de maître et qui concernait un patrimoine à la fois si différent et si similaire…

Pour en savoir plus : Le site créé pour suivre ce dossier

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