De
tous lieux, affluent les mêmes commentaires scientifiques : l’étude menée
par le professeur Séralini et son équipe de Caen manque de la rigueur
indispensable dans ce genre de recherche toxicologique Anglais, Allemands,
Suisses, Américains… Nombreux sont les scientifiques à émettre de très
sérieuses réserves sur le travail réalisé. Outre Rhin, on n’y va pas par quatre
chemins concernant par exemple la trace de rats choisie : « leur
nombre est trop petit, il ne correspond pas aux standards internationaux
définis pour les recherches sur l’impact cancérogène d’une substance. » précise
l’étude de la BfR (Das
Bundesinstitut für Risikobewertung), l’agence allemande de sécurité sanitaire
dans un article publié dans l’hebdomadaire Marianne ces derniers jours.
L’Autorité
européenne de sécurité des aliments (Efsa) estime par ailleurs que l’étude
normande sur le maïs OGM NK603 est d’une « qualité scientifique
insuffisante » et a déjà exprimé sa volonté de recevoir du chercheur
davantage d’information et de précisions.
Le
professeur a d’ores et déjà refusé de communiquer ces éléments, prétextant
qu’il attendait pour s’exécuter que les experts de l’Efsa :
« fournissent ceux qui (leurs) ont permis d'autoriser cet OGM (…) mais
aussi les autres OGM. »
Pour approfondir cet article :
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