mardi 9 octobre 2012

OGM : le débat sur leur toxicité relancé - 3/4


Le monde scientifique réagit aujourd’hui à la parution de l’étude du professeur Séralini mettant en cause les OGM. Il dénonce presque unanimement le manque de rigueur de la méthode et dénonce le tapage médiatique.

De tous lieux, affluent les mêmes commentaires scientifiques : l’étude menée par le professeur Séralini et son équipe de Caen manque de la rigueur indispensable dans ce genre de recherche toxicologique Anglais, Allemands, Suisses, Américains… Nombreux sont les scientifiques à émettre de très sérieuses réserves sur le travail réalisé. Outre Rhin, on n’y va pas par quatre chemins concernant par exemple la trace de rats choisie : « leur nombre est trop petit, il ne correspond pas aux standards internationaux définis pour les recherches sur l’impact cancérogène d’une substance. » précise l’étude de la BfR (Das Bundesinstitut für Risikobewertung), l’agence allemande de sécurité sanitaire dans un article publié dans l’hebdomadaire Marianne ces derniers jours.

L’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) estime par ailleurs que l’étude normande sur le maïs OGM NK603 est d’une « qualité scientifique insuffisante » et a déjà exprimé sa volonté de recevoir du chercheur davantage d’information et de précisions.
Le professeur a d’ores et déjà refusé de communiquer ces éléments, prétextant qu’il attendait pour s’exécuter que les experts de l’Efsa : « fournissent ceux qui (leurs) ont permis d'autoriser cet OGM (…) mais aussi les autres OGM. »

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