vendredi 27 septembre 2013

L'oignon de Roscoff obtient l'AOP


En moins d’une demi-douzaine d’années, l’oignon de Roscoff aura obtenu d’abord son AOC française avant d’obtenir ces jours-ci son équivalence européenne.

Le nouvel élu européen au titre des AOP. © DR.
Voilà une nouvelle qui doit, depuis quelques jours, faire le bonheur de la profession et celui des restaurateurs locaux qui mettent un point d’honneur à mettre ce beau produit à l’honneur dans leurs recettes : l’oignon de Roscoff vient d’obtenir une reconnaissance européenne avec l’obtention d’une AOP, Appellation d’Origine Protégée, c’est-à-dire l'équivalent européen de notre Appellation d'Origine Contrôlée (AOC). Garantie d’origine et de typicité, cette nouvelle reconnaissance va désormais garantir au produit une protection de sa dénomination sur tout le territoire de l'Union européenne.
Cultivée sur quelque 24 communes du Nord-Finistère, de Roscoff à Kerlouan dans le Haut-Léon – pour une production estimée à environ 3000 tonnes – cette variété si singulière d’oignon pouvait en effet craindre une concurrence extra-française même si ce produit bénéficie d’une zone de production spécifique : des terres alignées le long du littoral de la Manche et qui à ce titre bénéficient d'un climat océanique doux et des sols limoneux.
Réputé juteux et de saveur sucrée, cette distinction reconnaît aussi le travail prodigué en amont de son conditionnement : à savoir, une prise en main individuelle pour un nettoyage et un tri qui garantiront qualité et typicité des produits vendus.

Pour en savoir plus sur ce produit d’excellence :

mercredi 25 septembre 2013

« Champignons », du beau, du bon et de l’efficace


Régis Marcon, grand chef d'un restaurant 3 étoiles s’est fait une belle réputation par son travail du champignon. Son livre « Champignons » magnifie le genre en plus de  quatre cents pages. Succulent !

Une ode aux champignons.
Le chef incontesté du champignon propose dans un livre de plus de 400 pages qui joint le beau par ses illustrations, au bon par moins d’une centaine de recettes à l’efficace : pas moins de 140 gestes de cuisine sont développés pour les passionnés de leurs agréments culinaires !
Tout y passe, des soupes aux salades en passant par les pizzas, l’accompagnement des poissons… mais surtout, Régis Marcon « lègue » en quelque sorte aux lecteurs tout un savoir-faire, celui d’une cuisine raffinée et exigeante… Un régal !

Carte d’identité :

Auteur : Régis Marcon
Photographe : Philippe Barret
Parution : 25 septembre 2013
Editeur : La Martinière
Pages : 415
Format : 30 x 23 cm
ISBN : 978-2 73245483-2
Prix : 45,00 €

jeudi 19 septembre 2013

Que boire avec… des poivrons confits ?


Il est encore temps de profiter des poivrons rouges, verts ou jaunes, présents sur les étals jusqu’en octobre. Mais que boire avec leur version confite, un régal en cette fin de saison estivale ?

Poivrons confits. © Le blog de Sophie.
Première proposition, celle de rosés de type marsannay (Bourgogne), peu connus mais d’excellente facture, ainsi que certains vins rosés, toujours, du Beaujolais de type fleurie, des vins fins, vifs et légers.
S’il vous venait à l’idée de privilégier d’autres vins parce que peu friands de rosés, restez dans le coin pour des vins rouges toujours légers aux arômes de petits fruits mûrs (cassis, groseilles…) comme des régnié, morgon ou chénas…
Certains préparent leurs poivrons confits avec un peu de vin blanc. N’hésitez pas alors, à mettre sur la table la bouteille qui vous aura servi à aromatiser votre préparation comme certains blancs d’Anjou…

mercredi 11 septembre 2013

« Un individu ne peut avoir l'universalité du goût », par Jean-Claude Berrouet



Jean-Claude Berrouet. © DR.
A cogiter

« Les consommateurs doivent savoir s’exprimer et doivent savoir trouver leur propre voie par rapport à ce qu’ils aiment. Il ne faut pas se laisser convertir par des formes critiques sur une hiérarchie qualitative des vins qui est parfois le fait du goût d’un seul individu. Un individu ne peut pas avoir l'universalité du goût et de la conception du goût.
Ce que je veux dire au consommateur, c’est qu’il fasse lui-même son propre jugement. Le plus grand bonheur, c’est de partir à l’aventure, de découvrir des vins et, de temps et temps, d’être en phase avec un produit… »

Extrait d’une interview accordée au site spécialisé Les mots du vin.fr

Jean-Claude Berrouet est oenologue.
Il a exercé pendant 40 ans ses talents pour de prestigieux vignobles (Petrus,…)

dimanche 8 septembre 2013

"Si le porc est dans le pré, le bonheur est dans l'assiette…"

Si, chaque année, sur les 20 millions de cochons tués pour notre consommation, 93 % d’entre eux proviennent d’élevages intensifs, une alternative est possible, sans pour autant voir les prix aux consommateurs augmenter…

Blanc de l'Ouest. © CGA.
Diffusé dimanche 8 septembre à 20h40 sur France 5, le reportage « les travers du porc » fait le point sur l’élevage intensif de porc en France : quel viande ? quelle qualité ? mais aussi et surtout quelle alternative. Celle d’une production qui allie respect de l’animal, respect du producteur et respect du consommateur…
Montrés du doigt ? Le productivisme des années 60, la grande et moyenne distribution et des chiffres toujours plus impressionnants : 22 millions de porcs abattus par en France – un business de l’ordre des six milliards d’euros – dont 93 % issus de la filière industrielle, c’est-à-dire, des bêtes élevées hors sol.
Or, aujourd’hui, le système – disons plutôt, les producteurs – est au bord de l’asphyxie. Ce documentaire de Pierre Toury de 52 minutes tend à prouver qu’une autre voie est possible, celle refusant le diktat des grandes et moyennes distributions, à travers l'exemple du cochon Blanc de l'Ouest, un animal qui a survécu à une disparition qui paraissait inéluctable.

Rediffusion : dimanche 15 septembre à 16h sur France 5.