Le concept est simple : dans le métro, des affiches simulent des étals de supermarchés. Armé de son smartphone muni d’un scanner (téléchargeable gratuitement), le client rentre les codes QR figurant sous la photo des articles qui l’intéressent.
Une fois son panier rempli, il peut lancer la commande et se faire livrer chez lui.
Mieux. Le consommateur pressé peu, une fois le premier article scanné, prendre son transport et poursuivre tranquillement dans la rame sur la boutique en ligne.
La fin des vols à l’étalage
Sur le plan technologique, rien de bien révolutionnaire, puisque les applications mobiles sont basées sur les codes QR, présents depuis plus d’une quinzaine d’années en Extrême-Orient dans l’univers des consommateurs…
Sur le plan économique, c’est tout bénéfice. La chaîne de grande distribution n’a en effet plus de stocks de denrées périssables à gérer, plus de salariés pour achalander ses linéaires, aucun risque de vol, au mieux des dégradations des visuels dans le métro…
Une vraie bonne idée ?
C’est aussi une belle opportunité pour les responsables des propriétaires du réseau, qui accèdent là à de nouvelles perspectives de valorisation de leurs équipements...
Mais ici s’arrêtent les bienfaits du procédé. Pas sûr que les boutiques indépendantes fassent le poids bien longtemps avec l’omniprésence, voire l’omnipotence des grands groupes.
Quant aux consommateurs, pas sûr qu’ils s’en sortent gagnants si le concept débarque dans l’Hexagone. A quel moment parle-t-on dans ce projet d’accès à l’information sur les étiquettes des produits ?
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