C’était une demande express émanant des apiculteurs français, c’est désormais chose faite : depuis le 1er juillet dernier, les pays d’origine du miel devront être clairement mentionnés sur les pots. L’objectif de cet étiquetage ? Valoriser la production française.
Le constat déplaisait à la profession qui vient d’obtenir gain de cause : de nombreuses mentions vague comme « Produit en Union européenne » ou encore « Mélange de miels non originaires de l’UE » avaient fleurie sur les pots de miel. Ce qui, selon les professionnels, nuisait à l’identification des produits.
© Alexander Mils. |
Le texte permet ainsi de mieux renseigner le consommateur sur la provenance du ou des miel(s) qu’il achète, rendant obligatoire l’étiquetage des pays d’origine des miels contenus dans les mélanges conditionnés en France. A terme, l’étiquette devra ainsi afficher la liste des pays d’origine par ordre pondéral décroissant dès le 1er juillet prochain.
Conséquence : toutes les mentions floues et peu claires n’auront donc plus leur place dans les rayons des supermarchés. Seul bémol :il faudra que le miel soit mis en pot dans les limites de l’Hexagone pour tomber sous le coup de ce nouveau règlement. Car, les produits conditionnés en dehors du territoire national pourront faire référence à une origine UE et/ou non UE.
C’est, de l’avis de tous les professionnels, une première avancée qui devrait très vite permettre de mettre en avant le savoir-faire français, puisque seront ainsi stigmatisés – en tous les cas plus facilement identifiables – ceux qui viennent d’autres pays de l’UE. Encore du pain sur la planche pour les contrôleurs de la répression des fraudes. Celle-ci, lors de ces nombreux contrôles, n’en approche pas moins du chiffre de… 30% de points de vente sur les marchés dont les produits de miels ne seraient pas conformes !
Soumis à des contrôles sont plus stricts, les miels vendus en supermarchés seraient moins touchés par la contrefaçon. A bon entendeur !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire